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Fake news buzzword ou véritable tendance digitale ?

Les fake news sont l’objet de toutes les discussions mais s’agit-il d’un simple buzzword ou d’une réalité ? 41% des réseaux sociaux sont la première source d’information des 18-24 ans. Depuis un bon moment maintenant, internet remplace le papier. Que ce soit les livres pour certains ou les journaux quotidiens pour d’autres, l’information est plus facile à trouver sur internet grâce aux moteurs de recherche qui font le tri à notre place.

Fake news buzzword ou véritable tendance digitale ?

On comprend bien pourquoi internet devient la source d’information la plus importante. Tout genre d’information, de visuel, de vidéo existe sur internet. Il suffit d’être créatif et de taper sa requête sur un bon moteur de recherche comme Google. Et le tour est joué. Ce fait étant déjà acquis, je vais vous parler d’un concept que l’on voit émerger sur les réseaux sociaux. Dans ce contexte d’élection présidentielle en France, j’aimerais vous parler de ce que l’on appelle des « fake news » et de l’origine de ce phénomène digital et sociétal.

« Fake news » au-delà du buzzword

Par définition, une « fake news » est une fausse nouvelle ou information. Mais il n’est pas facile de résumer ce phénomène en quelques mots; vous trouverez peut être d’autres théories et définitions qui expliquent ce phénomène tendance.

Fake news buzzword
Fake news : au-delà du buzzword

En définitive, une « fake news » c’est une histoire inventée sur une personnalité importante -principalement utilisée au détriment des politiciens. Ce terme émerge pendant la période des élections présidentielles américaines, avec Donald Trump.

Paradoxalement, c’est aussi une information niée par un parti ou une personne connue afin de maintenir une certaine crédibilité. Comme le cas de Cahuzac et la fraude fiscale en France.

Une « fake news » est la version digitale et développée de ce qu’on appelait le « hoax » il y a quelques années. Un hoax -en français canular- était aussi une fausse histoire d’un détournement d’avion ou d’attaque qui circulait par mail.

Ce terme vaste comprend rumeurs, théories du complot et surtout une grande part de manipulation médiatique.

Comment s’est développé ce phénomène ?

Tout a commencé à Vélès, en Macédoine. Un jeune homme de 18 ans voulait gagner plus d’argent que ses parents. Il a eu l’idée de créer plusieurs faux site web, divulguant évidemment des « fake news ». Ces articles ont été publiés sur Facebook et les autres réseaux sociaux, générant un trafic très important. Ce concept ingénieux lui a permis de gagner 16,000 $.

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui se concentrent sur le buzz – un grand nombre de visiteurs sur leur page – plutôt que sur la création d’un contenu de qualité, pertinent et cohérent avec leur image. Quoi de mieux qu’un faux scoop pour attirer les internautes à la recherche de contenu à partager.

Comment lutter contre cette vague de « fake news  » ?

La vague de « fake news » peut paraître amusante ou avantageuse pour certains mais elle nuit beaucoup à l’image et l’intégrité des autres.

De nombreux médias s’associent à Facebook pour lutter activement contre ce phénomène grandissant. D’abord, les comptes suspects sont soumis à une vérification et sont souvent désactivés. En effet, le géant social a déjà supprimé 300 000 comptes.

Dans le but de devenir une plateforme d’information pertinente et intéressante, Facebook donne la possibilité aux utilisateurs de participer à cette lutte en signalant les messages et les informations qu’ils jugent « fake » . Lorsqu’une fausse information est signalée, elle sera vérifiée par des médias partenaires comme Le Monde, ou France Télévisions. On appelle ce processus de vérification le « fact-checking » – vérification des faits.

Les « spammers » sauront-ils arrêter ces « fake news » ? Internet sera toujours le lieu des faux buzz et des scoops inimaginables.

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Mia Tawile

Mia is a Digital Marketing Consultant. She worked for Visionary Marketing from 2015 to 2018.
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