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Uber interdit en Belgique : le Waterloo des VTC ?

taxis vtc

La guerre des taxis et des VTC  (véhicules de transport avec chauffeurs) fait rage. Et ceci pas seulement au pays des pigeons, mais aussi plus au Nord, vers Waterloo … est-ce un signe ? En fait, cette guerre des taxis est le symbole d’une nouvelle désintermédiation venue du Web et on en fait écho partout dans le monde, y-compris aux Etats-Unis, où certains journaux n’hésitent pas à mettre en question le futur de la startup. En fait, le combat vieux monde contre nouveau monde n’existe pas. Il y a bel et bien deux business models qui s’affrontent, quelque soit l’endroit où on se trouve. Pour ma part, je n’ai qu’une admiration limitée pour Uber. En voyage à San Francisco il y a un peu plus d’un an, j’ai tenté l’expérience. Outre l’attente anormalement longue, j’ai fini par me faire menacer par un chauffeur agressif et probablement drogué qui me demandait 100$ en cash pour une course de 30$ et refusait de prendre en compte la demande par l’application ainsi que le compteur. Entre nous, je n’ai pas retenté l’expérience et je suis bien plus impressionné par le sérieux et le professionnalisme des chauffeurs de G7. Il y a un air de populisme dans cette guerre VTC contre taxis, mais je ne suis pas sûr que la vérité se trouve du côté qu’on croit. Alors voici l’histoire racontée par Pierre Nicolas Schwab, un Français expatrié en Belgique, et partenaire d’outre Quiévrain de Visionary Marketing.

les VTC Djump et Uber interdits par les autorités belges … Airbnb prochaine sur la liste ?

Pour ceux d’entre vous qui suivent l’actualité des startups et de l’IT, vous avez peut-être entendu parler de cette décision du gouvernement belge d’interdire Uber, un service permettant de commander un VTC (Voiture de Tourisme avec Chauffeur) en lieu et place d’un taxi classique. La police belge a même saisi deux voitures qui participaient au programme de covoiturage urbain UberPop. La semaine dernière, le gouvernement est allé encore plus loin et a demandé à Djump, une startup bruxelloise proposant une plate-forme de partage de voiture, de cesser immédiatement ses activités. Dans le billet d’aujourd’hui, nous allons réfléchir à ce qui déclenche ces réactions des autorités belges et si elles auraient pu être anticipées.

Pourquoi une interdiction de ces business models innovants ?

Une telle réaction de la part des gouvernements belges montre tout d’abord que des activités de lobbying intenses ont été menées dans les coulisses par les représentants des chauffeurs de taxi. La même chose s’est produite en France conduisant à des manifestations le mois dernier à Paris. Le point essentiel à analyser est donc ce qui motive les chauffeurs de taxi à engager de telles représailles contre des start-up (plutôt très grande pour Uber, plutôt modeste pour Djump).
Les conducteurs de taxi officiels vous expliqueront bien sûr qu’ils ont une certaine structure de coûts, qu’ils ont fait des investissements et emprunté de l’argent pour acheter leur licence de taxi. C’est vrai et une licence coûte en effet beaucoup d’argent (plus de 200 000 € à Paris ce qui en fait votre immobilisation la plus chère sur le bilan comptable).
Pourtant , il y a une chose que les chauffeurs de taxi ne disent pas et dont je pense qu’ils ont très peur: perdre leurs clients, et pas qu’un seul. TOUS !

via Intotheminds de Pierre Nicolas Scwab (Belgique) http://www.intotheminds.com/blog/?p=5969

Yann Gourvennec
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Yann Gourvennec

Yann Gourvennec created visionarymarketing.com in 1996. He is a speaker and author of 6 books. In 2014 he went from intrapreneur to entrepreneur, when he created his digital marketing agency. ———————————————————— Yann Gourvennec a créé visionarymarketing.com en 1996. Il est conférencier et auteur de 6 livres. En 2014, il est passé d'intrapreneur à entrepreneur en créant son agence de marketing numérique. More »
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